En analysant
le sang prélevé par ces parasites les scientifiques peuvent récupérer l’ADN de
mammifères difficiles d’accès.
Des espèces inconnues à identifier
Sur
certains marchés d’Asie apparaissent parfois des animaux inconnus, ou
partiellement recensés, par les scientifiques. Vivant au plus profond des
forêts tropicales d’Asie du Sud, certains de ces mammifères comme le Saola (Pseudoryx
nghetinhensis), une espèce d’antilope d’écrite pour la première fois en
1992 tellement insaisissable qu’elle a été nommée la licorne asiatique, n’ont
parfois jamais été aperçus vivants. Afin de mieux les connaître et
éventuellement en découvrir de nouveaux, des chercheurs de l’université de
Copenhague ont mis au point une nouvelle méthode originale.
Contrairement
à ce qu’il se pratique d’ordinaire, les chercheurs n’ont pas besoin de mettre
en place des pièges photographiques, de fouiller les déjections ou de chercher
des empruntes au beau milieu de la jungle. Il leur suffit juste de recueillir
des sangsues, ces parasites hématophages. En analysant le sang constituant leur
repas, il est possible d’obtenir une identification génétique des espèces hôtes
qui ont été piquées.
Faciliter l’étude de la biodiversité
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